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  • Photo du rédacteurTeam ESMOD

Hanane Hotait, chic sans frontière

Dernière mise à jour : 24 avr. 2018

Hanane Hotait a décidé de monter sa marque de prêt à porter il y a deux ans et vient de lancer sa première collection pour l’été 2017. La garde robe est élégante et raffinée, luxueuse mais réaliste. Diplômé d’un master en communication et marketing de l’ESC Rouen puis d’Esmod Paris en 2012, et après avoir acquis suffisamment d’expérience, elle a décidé partir à l’aventure.« C’était un rêve d’enfant, à l’âge de cinq ans j’allais au marché Saint Pierre avec ma mère et je n’étais attirée que par les belles étoffes. Je dessinais sans arrêt et n’avais qu’une envie… grandir pour construire des vêtements pour pouvoir habiller les femmes, les rendre plus belles, plus libres, et plus fortes. »

« Les codes de la marque reprennent ceux de la parisienne qui a toujours une part de vestiaire masculin dans son dressing notamment la chemise d’homme, et de la femme orientale qui sait comment être sensuelle et glamour avec une touche de couture. » Hanane fait sa force de sa double appartenance culturelle. « Je fabrique à Paris pour le moment, je suis basée à Paris c’est ici que ça se passe. Monter sa collection Beyrouth est une stratégie plus compliquée à mettre en place, je pense d’abord y vendre avant d’envisager un développement de mes collections au Liban. »

En ce qui concerne les matières elle n’utilise que des naturels, popeline de coton, du taffetas de soie, de la soie et du gazar, des matières à l’usage apprécié autant en Orient qu’en occident. « Je crée des vêtements pour des femmes dont on remarque l’élégance, ici ou ailleurs, celles qui portent mes vêtements aiment l’intemporel, le glamour, l’audacieux, le sophistiqué. Une rencontre détonante entre Brigitte Bardot et Grace Kelly! Mais plus concrètement ma cliente est une femme internationale qui a un certain pouvoir d’achat, car le positionnement de la collection est « créateur luxe ».L’échange est très important avec toutes les clientes, on a un vrai retour direct et c’est ce qui nous permet de mieux avancer. »

Hanane a décidé de travailler avec des professionnels sur des expertises qu’elle ne maitrise pas encore « j’ai décidé de vendre ma collection en faisant confiance à un showroom commerciale, et j’ai eu mes 4 premières commandes, je vais être présente à Monaco, Biarritz et en Russie avec plusieurs points de vente, un premier bon résultat. Je suis présente sur les réseaux sociaux, mais je vais faire confiance à un bureau de presse pour prendre en charge ma communication, je cherche la bonne rencontre, car c’est important de construire pour le long terme, pour ouvrir avec succès ma boutique en ligne et trouver de nouvelles boutiques pour proposer ma collection»

Hanane a du recul quand elle parle de ses souvenirs d’école, elle a su analyser ses expériences et en tirer des enseignements. « Esmod et mes enseignants à Paris m’ont tous beaucoup donné, appris transmis, ce sont des personnes à qui je dois beaucoup et que j’aime très fort. J’ai commencé le cursus à Beyrouth en cour du soir ensuite j’ai intégré la première année en court de route, j’ai également fais ma deuxième année à Beyrouth et j’ai terminé ma scolarité à Paris. J’ai eu beaucoup de chance pour mes stages. J’ai fait des stages à New York, difficile, enfin comme tous les stages dans ce métier loin de ses racines. Mais New York reste une ville magique…3.1 Phillip Lim m’a appris la rigueur et Marchesa, un style plus couture. A paris, mon expérience s’est nourrie auprès de Rabih Kayrouz, une personne avec un cœur unique, on a aussi cette culture en commun ce qui rapproche. C’est un créateur hors pair ! »




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