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  • hervedewintre

Pourquoi ESMOD a décidé de soutenir la création dans le Metavers ?

Indissociablement liée à l’innovation, la mode s’intéresse de plus en plus aux applications liées au Metavers. Dans la matrice passionnante qui s’écrit actuellement sous nos yeux, ESMOD International entend incarner un rôle de premier plan.





De la machine à tisser à la révolution industrielle, l’essor de la mode et du textile a toujours été intrinsèquement lié aux innovations technologiques. Le Metavers, qui alimente toutes les conversations depuis plusieurs mois, ne fera pas exception. Car les possibilités liées à ce monde virtuel et immersif, accessible à tous par le biais d’équipements spécifiques tels que des lunettes ou un casque de réalité augmentée ne se limitent pas, loin de là, aux domaines du jeu et de la socialisation. Au contraire, il promet de couvrir un vaste champ d’exploration permettant de faciliter les échanges et de développer les services. Et donc la création de valeurs. D’après l’agence Bloomberg, le marché des métavers devrait valoir 800 milliards de dollars d’ici 2024.


En effet les applications industrielles promises par ce concept semblent innombrables. Boeing notamment développe actuellement son propre metavers interne : il repose sur le principe des jumeaux numériques dont l’intérêt consiste par exemple à éviter les erreurs de conception sur les avions de l’entreprise. Nvidia, société cotée américaine spécialisée dans les processeurs graphiques développe quant à elle, dans un projet qui nécessitera une dizaine d’années de recherche et d’investissement, un jumeau numérique de la Terre capable d’anticiper et de prédire les changements climatiques en utilisant l’intelligence artificielle. La société Oceans Atlantic International ambitionne de son coté de créer un métavers permettant de prévoir l’impact de la corrosion sur les infrastructures énergétiques. Loin d’être un simple jeu virtuel amélioré, le metavers a pour vocation de devenir un facilitateur technologique intrinsèquement lié aux problématiques du monde physique.


Les géants de la mode, de l’art de vivre et du luxe l’ont bien compris. Aussi se sont-ils emparés sans frilosité de cette innovation qui annonce une révolution des usages tout en s’intéressant aux technologies qui y sont étroitement liées : la réalité augmentée, la réalité virtuelle, l’intelligence artificielle, et bien sur la blockchain et les NFT : ces tokens non fongibles équivalents à un titre de propriété d’un fichier numérique, principalement utilisés pour certifier l’authenticité d’une œuvre ou comme moyen de rémunérations. Louis Vuitton, Balenciaga, Gucci, Nike, Adidas, même les maisons vénérables telles que Christofle : les exemples sont trop nombreux pour etre énumérés. Indiquons simplement que ces innovations ont permis à de nombreuses maisons de créer des éditions spéciales et contribué à édifier un langage créatif inédit. Il n’est pas surprenant de constater la naissance de marques de mode – comme la marque Tribute par exemple (elle se définit comme une plateforme de mode cybernétique et sans contact)- qui ne proposent que des vêtement et accessoires 100% dématérialisés. L’écologie ne sera pas incompatible avec ce nouvel univers : en effet, alors que de nombreuses marques seront confrontées à des problématiques liées à la chaine d’approvisionnement, la mode numérique permettra de proposer des idées et des lancements sans nécessairement s’appuyer sur la production de vêtements. Plus généralement, ces prises de parole via le metavers contribue à renforcer l’aura des marques auprès d’un public connecté et in fine, attire du trafic supplémentaire en boutique. le Selon un sondage Harris cité par Business Insider, 38 % des GenZ et 48 % des millennials pensent que le métavers fera partie de leur quotidien dans les dix prochaines années.


Cet intérêt de l’industrie de la mode nous semble légitime et inhérent à la nature d’un secteur qui a toujours construit sa raison d’être dans le commerce et la galvanisation de la nouveauté et de l’expérimentation. Dans la matrice passionnante qui s’écrit actuellement sous nos yeux, ESMOD International entend incarner un rôle de premier plan. Parce que le metavers est un puissant relai de croissance à venir, le groupe a décidé de lancer pour la rentrée 2022 une classe Meta-Wear dédiée à la création de mode digitale. Cette année d’enseignement permettra aux futurs Digital Fashion Designers de développer leurs compétences dans le Metavers et les NFT. La formation mettra l’accent sur le développement de collections et d’univers réalisés avec des outils de création digitaux incontournables tels que CLO 3D, BLENDER, MAYA, DAZ3D sans négliger l’aspect technique avec des cours de modélisme « en physique » permettant de mieux appréhender les volumes et la construction du vêtement en 3D. Au-delà de l’approche créative et technique du produit de mode, des enseignements socles viendront replacer la création virtuelle dans un contexte commercial. Ces cours aborderont également l’histoire et les actualités de la mode et du gaming. En 2023, un programme Metavers court de 5 mois sera également proposé à des profils professionnels désireux de développer des compétences dans la création digitale. De quoi répondre avec efficacité et pragmatisme aux besoins d’une industrie en recherche de profils hautement spécialisés.






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